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Ma Vie, mon Travail

 

Concilier cancer & travail, ça se travaille !

Sur les 1000 personnes qui apprennent chaque jour en France qu’elles ont un cancer, 400 travaillent. Aujourd’hui être confronté.e à un cancer réduit les chances face à l’emploi : entre licenciements et difficultés à retrouver du travail. 


C’est une réalité, mais certainement pas une fatalité.


Comme vous, j’ai été confrontée à un cancer et ses impacts, y compris dans ma vie professionnelle.


Cependant, grâce à quelques clefs simples et pragmatiques, je peux aujourd’hui affirmer que cette expérience de vie, aussi douloureuse soit-elle, m’a apportée des connaissances et des compétences qui se sont révélées précieuses pour mon projet professionnel et m’ont permis de grandir, de progresser. 
Je les partage volontiers avec vous et suis très émue de le faire via le réseau Pharmavie*, car mes pharmaciennes ont été un soutien extrêmement précieux tout au long du combat mené contre ma maladie et encore aujourd’hui, au quotidien. 

Merci à elles.

ANNE-SOPHIE TUSZYNSKI
FONDATRICE DE CANCER@WORK ET DE WECARE@WORK

*Pharmavie est membre du Club d’entreprises Cancer@Work et engagé pour ses salariés à mieux concilier maladies et travail 

MES 5 CLEFS POUR FACILITER VOTRE RETOUR AU TRAVAIL

 


 

 

CETTE FICHE PRATIQUE VOUS EST OFFERTE DANS LE CADRE DU PROGRAMME
D’ACCOMPAGNEMENT EN PHARMACIE ONCOPHARMAVIE

 


 
 

 

 

 

 

 

 

1

PRÉPARER VOTRE RETOUR AU TRAVAIL

Après plusieurs mois centrés sur la maladie et les traitements, le retour au travail vous préoccupe et c'est bien normal.
En identifiant vos interlocuteurs privilégiés et les dispositifs d'aides, vous découvrirez les bonnes pratiques, pour une reprise facilitée. Cela vous permettra d'organiser vos conditions de retour avec votre employeur en prenant en compte les changements induits par la maladie.

 

 

 

AVEC L'AIDE DE QUI ?

 

L'ENTREPRISE

LE SERVICE DE SANTÉ
AU TRAVAIL

EN VILLE & À L'HÔPITAL

Manager

Médecin du travail

Médecin traitant ou
spécialiste

Responsable des
ressources humaines

Assistant•e social•e

Services sociaux

Représentants du
personnel

Infirmier•e

Infirmier•e•s,
Pharmacien•nes et autres
professionnels de santé

 

 

 

VOUS VOUS POSEZ DE NOMBREUSES QUESTIONS ?

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN

 

Le guide Cancer et travail, paru aux éditions Eyrolles, est un outil pratique pour accompagner au quotidien les malades et leur entourage personnel et professionnel.

Cette fiche pratique vous est offerte dans le cadre du programme d’accompagnement en pharmacie Oncopharmavie.

 

 

 

 

2

JE VIENS D'APPRENDRE LE DIAGNOSTIC

Vous venez d’apprendre le diagnostic, vous ne savez pas par où commencer et les questions se bousculent dans votre tête.
Que dois-je faire ? Dois-je en parler à mon employeur ? Qui peut m’accompagner ? À quelles aides ai-je droit ? Vais-je m’absenter et comment m’organiser ?... Autant de questions et de points qu’il est important d’aborder pour se soigner sereinement sans être trop préoccupé par sa vie professionnelle.

 

 

DIRE OU NE PAS DIRE LA MALADIE ?

 

Il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises réponses. Cela va dépendre de votre situation et si vous vous sentez de l’aborder ou non. Il n’y a aucune obligation, c’est votre choix ! On peut expliquer la situation, sans entrer nécessairement dans les détails, et faire part de ses difficultés au travail. 

Si vous choisissez de ne pas le dire, votre seule obligation est de transmettre votre arrêt de travail pour maladie à la Sécurité sociale et à votre employeur. Si vous choisissez d’en parler, il est important de faire comme vous le sentez. Prenez le temps, choisissez votre moment et la manière de faire qui vous ressemble. Le but de l’annonce est de vous alléger, pas l’inverse. Prenez votre temps. En parler permet d’ouvrir le dialogue, de lever les tabous et déconstruire les a priori et à votre entourage d’avoir la possibilité de comprendre votre situation, les possibles conséquences de votre maladie sur votre vie professionnelle et de potentiellement mettre en place des dispositifs ou des actions pour vous aider, vous soulager. Votre hiérarchie sera plus à même de vous aider si vous lui expliquez la situation.

 

 

 

SUIS-JE OBLIGÉ.E DE M'ARRÊTER ?

 

Certaines personnes arrêtent de travailler pour se soigner, d’autres continuent de travailler pendant les traitements tant qu’elles le peuvent physiquement, puis s’arrêtent plus tard ; d’autres encore sont atteintes de maladie chronique et adaptent leur façon de travailler à leur maladie. Là encore, il n’y a aucune obligation. Chaque situation est unique et nécessite un accompagnement adapté. Si vous souhaitez continuer à travailler et que votre médecin vous y autorise, c’est votre droit. Vous pourrez alors vous faire accompagner par la médecine du travail et votre entreprise pour adapter votre travail à votre rythme en fonction des problèmes de santé que vous rencontrez. En cas de maladie grave, vous pouvez vous absenter pour vos examens ou traitements médicaux. En effet, la loi prévoit l’autorisation d’absence pour les personnes reconnues atteintes d’une maladie grave au sens de l’article L. 160-14 du Code de la Sécurité sociale (Code du travail Article L1226-5). Il convient alors de discuter d’aménagements d’emploi du temps avec votre employeur pour vous absenter. Dans certaines circonstances, en particulier pour les personnes atteintes d’une affection longue durée (ALD) un temps partiel thérapeutique peut être mis en place. 

 

 

 

COMMENT ORGANISER MON ABSENCE ?

 

Vous devez vous arrêter de travailler pour maladie, vous absenter pour prendre soin de vous et de votre santé. À ce stade, ce qu’il est important de savoir, ce sont vos interlocuteurs privilégiés au sein de l’entreprise et en dehors (qui fait quoi ?) et les différents dispositifs d’aides et d’accompagnements qu’il existe. Quels sont vos droits en termes de prévoyance et de Sécurité sociale ? Vous pouvez vous renseigner auprès de votre caisse primaire d’Assurance maladie (CPAM) et votre organisme de prévoyance, pour connaître votre situation et vos droits.
Si vous êtes en temps partiel thérapeutique le temps de commencer votre traitement, ou si vous vous absentez ponctuellement pour raisons médicales, il conviendra alors d’établir un plan de travail avec vos équipes, afin d’organiser avec anticipation vos périodes d’absence. Si vous vous absentez pendant une longue période, souhaitez-vous maintenir le lien avec votre entreprise ? Si oui comment ? C’est important de signifier à quel rythme et de quelle façon vous souhaitez maintenir ce lien et de préciser qui sera votre interlocuteur.

 

QUI PEUT M'AIDER ?

Vous pouvez être informé sur les dispositifs existants et accompagné dans vos démarches administratives et les solutions à votre disposition par différents acteurs.
En identifiant vos interlocuteurs privilégiés et les dispositifs d'aides, vous découvrirez les bonnes pratiques, pour une reprise facilitée. Cela vous permettra d'organiser vos conditions de retour avec votre employeur en prenant en compte les changements induits par la maladie.
Vos proches peuvent être d’un grand soutien pendant votre arrêt de travail.
Au sein de votre entreprise, vous pouvez vous adresser à votre manager, à vos collègues et au service des ressources humaines (chargé ou directeur RH, référents diversité et inclusion, mission handicap, et pour les plus petites entreprises : l’office manager ou l’expert-comptable) et aux représentants du personnel ou le CSE. Pour connaître les différents dispositifs d’aides et d’accompagnement ou faire part de vos difficultés, vous pouvez également vous adresser aux services de santé au travail comme le médecin, l’infirmier ou l’assistante sociale. Si vous en ressentez le besoin vous pouvez demander à consulter un psychologue du travail, ou un psychologue dans votre structure de soins. Ces professionnels de l’écoute sont là pour vous aider et répondre à vos questions, notamment si vous avez des difficultés et des appréhensions à reprendre le travail.
Par ailleurs, en ville et à l’hôpital les personnels soignants et paramédicaux sont également là pour vous : vos médecins traitant et spécialistes, les infirmiers, les pharmaciens. De nombreuses associations de patients peuvent répondre à vos questions du quotidien et ALLO Alex, le service solidaire de Wecare@Work est là pour vous aider à mieux concilier maladie et vie professionnelle. Vous pouvez appeler le numéro vert 0800 400 310, de 9h à 17h, du lundi au vendredi.

L’assistant du service social de votre caisse primaire d’Assurance maladie peut aussi vous aider à évaluer votre situation et à construire un projet professionnel adapté à votre situation. 
Les services sociaux de votre mairie, de votre département ou de votre région peuvent vous aider également.

Enfin, Vous pouvez également vous rapprocher de votre mutuelle et de votre organisme de prévoyance pour faire le point sur vos droits dans le cadre de la maladie. Peut-être une aide à domicile est-elle prévue dans votre contrat de prévoyance ? Celle-ci peut avoir mis en place différentes aides pour vous soulager pendant votre arrêt de travail : aide à domicile, soutien psychologique, aide administrative, assistance juridique… Cela dépendra de votre contrat, renseignez-vous..

 

 

 

 

 

 

3

JE SUIS EN ARRÊT MALADIE
Vous êtes en arrêt de travail pour maladie, vous ne savez pas par où commencer et les questions se bousculent dans votre tête. Vous vous demandez quelles sont vos obligations et si vous pourrez garder un lien avec votre entreprise ou encore quel va-t-être le montant des indemnités de Sécurité sociale durant votre arrêt.
Voici quelques informations utiles qui pourront vous éclairer.

 

 

QUELLES SONT MES OBLIGATIONS ?

 

Il est important de savoir qu’il n’y a aucune obligation légale à dire sa maladie au travail. Rien ne vous oblige à vous confier, ni à vos collègues, ni à votre hiérarchie car il s’agit de votre vie privée (article 9 du Code civil). Votre seule obligation est celle de transmettre votre arrêt de travail à votre caisse de Sécurité sociale et à votre employeur. Seule l’Assurance maladie est informée par votre arrêt de travail, de votre pathologie. Sachez par ailleurs, que si vous vous confiez à un représentant de l’entreprise (hiérarchie, RH, délégué du personnel, etc.) il est tenu au secret professionnel.

 

PUIS-JE GARDER UN LIEN AVEC MON ENTREPRISE ?

 

D’un point de vue légal, l’arrêt de travail pour maladie suspend le contrat de travail, mais aucune disposition réglementaire n’interdit de donner des nouvelles à votre entreprise ou que celle-ci en prenne de vous. Peut-être souhaiterez-vous garder un lien avec l’entreprise, ou au contraire préférerez-vous vous concentrer sur vos traitements et prendre de la distance. C’est votre choix ! Maintenir le lien et l’entretenir peut vous permettre de vous sentir inclus dans l’entreprise malgré la maladie et contribuer à vous changer les idées. Vous pouvez souhaiter être tenu informé de l’actualité de l’entreprise, partager des moments de convivialité entre collègues (même à distance), donner/prendre des nouvelles. Vous pouvez convenir ensemble des modalités et du rythme des échanges : par sms, par mail (sous forme de newsletter par exemple), par téléphone… Peut-être souhaiterez-vous qu’une personne en particulier fasse le lien avec votre équipe et soit votre interlocuteur privilégié ?  L’important est de le faire comme vous le sentez. La meilleure décision sera celle que vous choisirez, c’est très personnel. Ce choix pourra être très différent d’une personne à l’autre, chacun vivant sa maladie d’une façon qui lui est propre. Et puis les choses peuvent évoluer aussi. 

 

 

 

QUELLE VA ÊTRE MA RÉMUNÉRATION PENDANT MON ARRÊT DE TRAVAIL ?

 

Dans le cadre d’une affection longue durée (ALD), hors délai de carence, les arrêts de travail peuvent s’étendre sur des périodes de trois à six mois renouvelables sur une durée de trois ans maximum, la Sécurité sociale vous verse des indemnités journalières correspondant à 50 % de votre salaire journalier de base jusqu'à la limite de 46 € bruts par jour. Le salaire journalier de base est calculé sur les 3 derniers salaires bruts perçus avant l'arrêt de travail, divisé par 91,25. Bon à savoir : les indemnités journalières de la Sécurité sociale des arrêts de travail dans le cadre de l’ALD ne sont pas imposables.
Durant votre arrêt de travail, le Code du travail prévoit le maintien de salaire par une indemnité complémentaire versée par l’employeur dont la durée varie en fonction de votre ancienneté dans l’entreprise. Vous y avez droit si vous avez au moins un an d’ancienneté. La durée d'indemnisation est comprise entre 60 et 180 jours, selon votre ancienneté. Durant la première moitié de la période de versement des indemnités complémentaires, vous percevrez 90 % de la rémunération brute que vous auriez perçue si vous aviez travaillé. Durant la seconde moitié de la période, le pourcentage est abaissé aux 2/3 (soit 66,66 %) de votre rémunération.
À noter : Si le contrat de travail, la convention ou l'accord collectif ou un usage, prévoit des conditions plus favorables que le Code du travail pour le salarié, celles-ci s’appliquent. 
En cas de maintien du salaire, votre employeur peut continuer de vous verser votre salaire, partiellement ou en totalité, sans que vous n’ayez aucune démarche à effectuer : c’est la subrogation. Votre employeur perçoit alors directement vos indemnités journalières de Sécurité sociale et vous reverse votre salaire partiel ou dans sa totalité. De plus, la prévoyance individuelle ou collective peut également vous offrir des garanties supplémentaires, renseignez-vous auprès de votre entreprise ou de votre organisme de prévoyance..

 

 

QU'EST CE QUE L'ESSAI ENCADRÉ ?

 

L’essai encadré, mis en place par la caisse primaire d’assurance maladie (CPAM), le Cap emploi-Sameth et un employeur (le vôtre ou un autre) permet de favoriser le retour à l’emploi du salarié malade en évaluant la compatibilité d’un poste avec son état de santé. Il se déroule pendant l’arrêt de travail, peut durer 14 jours ouvrables, être pris de manière fractionnée et être renouvelé une fois. Cela permet de tester votre capacité à reprendre votre ancien poste, tester un aménagement de poste ou un nouveau poste, voire de préparer une reconversion professionnelle s’il ne peut plus occuper son poste actuel pour des raisons de santé.
Pour que l’essai encadré soit possible il faut qu’il y ait l’accord du médecin du travail, du médecin-conseil de la Sécurité sociale et du médecin traitant du salarié.

 

 

 

QUI PEUT M'AIDER ?

Vous pouvez être informé sur les dispositifs existants et accompagné dans vos démarches administratives et les solutions à votre disposition par différents acteurs.
En identifiant vos interlocuteurs privilégiés et les dispositifs d'aides, vous découvrirez les bonnes pratiques, pour une reprise facilitée. Cela vous permettra d'organiser vos conditions de retour avec votre employeur en prenant en compte les changements induits par la maladie.
Vos proches peuvent être d’un grand soutien pendant votre arrêt de travail.
Au sein de votre entreprise, vous pouvez vous adresser à votre manager, à vos collègues et au service des ressources humaines (chargé ou directeur RH, référents diversité et inclusion, mission handicap, et pour les plus petites entreprises : l’office manager ou l’expert-comptable) et aux représentants du personnel ou le CSE. Pour connaître les différents dispositifs d’aides et d’accompagnement ou faire part de vos difficultés, vous pouvez également vous adresser aux services de santé au travail comme le médecin, l’infirmier ou l’assistante sociale. Si vous en ressentez le besoin vous pouvez demander à consulter un psychologue du travail, ou un psychologue dans votre structure de soins. Ces professionnels de l’écoute sont là pour vous aider et répondre à vos questions, notamment si vous avez des difficultés et des appréhensions à reprendre le travail.
Par ailleurs, en ville et à l’hôpital les personnels soignants et paramédicaux sont également là pour vous : vos médecins traitant et spécialistes, les infirmiers, les pharmaciens. De nombreuses associations de patients peuvent répondre à vos questions du quotidien et ALLO Alex, le service solidaire de Wecare@Work est là pour vous aider à mieux concilier maladie et vie professionnelle. Vous pouvez appeler le numéro vert 0800 400 310, de 9h à 17h, du lundi au vendredi.

L’assistant du service social de votre caisse primaire d’Assurance maladie peut aussi vous aider à évaluer votre situation et à construire un projet professionnel adapté à votre situation. 
Les services sociaux de votre mairie, de votre département ou de votre région peuvent vous aider également.

Enfin, Vous pouvez également vous rapprocher de votre mutuelle et de votre organisme de prévoyance pour faire le point sur vos droits dans le cadre de la maladie. Peut-être une aide à domicile est-elle prévue dans votre contrat de prévoyance ? Celle-ci peut avoir mis en place différentes aides pour vous soulager pendant votre arrêt de travail : aide à domicile, soutien psychologique, aide administrative, assistance juridique… Cela dépendra de votre contrat, renseignez-vous..

 

 

 

 

 

 

4

JE PRÉPARE MON RETOUR
Vous avez hâte de revenir travailler, pourtant une certaine appréhension peut subsister. Les traitements peuvent également avoir des conséquences physiques et psychiques : concentration, fatigabilité, mémoire, séquelles physiques, handicap moteur… Quand vous envisagez de reprendre, que l’avancement de vos traitements et votre oncologue ou votre médecin traitant vous le permettent, vous pouvez organiser votre retour, en plusieurs étapes.

 

 

COMMENT ORGANISER MON RETOUR ?

 

Vous pouvez anticiper votre reprise de travail, en la préparant en amont. Identifier les personnes ressources et les dispositifs pouvant vous aider à l’intérieur, comme à l’extérieur de l’entreprise pour votre retour au travail, pourra vous aider à préparer votre reprise plus sereinement. Pendant votre arrêt de travail, vous pouvez prendre contact avec votre médecin du travail pour une visite de pré-reprise. La visite de reprise dans la semaine de votre reprise effective, vous permettra d’ajuster les aménagements avec la médecine du travail et votre employeur. Vous pourrez durant ces visites faire le point sur vos difficultés au cours des premiers jours et voir avec votre employeur et la médecine du travail si les aménagements du poste vous conviennent.
Puis, que vous ayez gardé le lien ou non avec votre entreprise pendant votre arrêt, il est important de renouer contact en amont de la reprise, avec les ressources humaines, votre manager, vos collègues : le plus tôt possible ou au moins un mois avant la reprise. Vous pouvez partager avec eux votre envie de reprendre mais aussi vos interrogations et leur faire part de votre éventuel besoin de formations professionnelles. Vous pouvez établir avec votre manager un plan de reprise, selon le rythme de travail convenu avec la médecine du travail. Les points d’étapes sont aussi l’occasion de réajuster au fur et à mesure vos tâches à vos capacités effectives, étant donné que même si on se prépare en amont, les projections peuvent être différentes de la réalité. Pouvoir parler de vos difficultés et de vos réussites, au fur et à mesure de votre reprise est important pour que vous puissiez reprendre votre rôle actif dans l’entreprise, sans que cela soit aux dépens de votre santé.

 

 

 

 

 

 

QU'EST CE QUE LA VISITE DE PRÉ-REPRISE ?

 

Cette visite facultative de la médecine du travail, à votre initiative, vous permettra de préparer votre retour plus sereinement. Vous pourrez poser vos questions, faire part de vos souhaits ou de vos inquiétudes et identifier au plus tôt vos éventuelles difficultés liées à la reprise de votre poste et vos besoins en conséquence. Vous pouvez effectuer plusieurs visites de pré-reprise si nécessaire.

Ce rendez-vous est l’occasion d’échanger ensemble et de déterminer si vous avez besoin d’aménagements ou d’adaptations de votre poste de travail. Votre médecin traitant vous a peut-être prescrit un temps partiel thérapeutique ? Vous pouvez également convenir d’aménagement de vos horaires, des tâches que vous pouvez effectuer ou non en fonction des difficultés que vous rencontrez.

Vous pouvez évoquer ensemble le rythme de travail adapté pour recommencer en douceur et la possibilité de télétravailler ou de faire une demande de reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH). Cette visite peut faciliter votre retour, votre reclassement ou votre réorientation professionnelle.

 

 

QU’EST-CE QUE LA RECONNAISSANCE DE LA QUALITÉ DE TRAVAILLEUR HANDICAPÉ ? PUIS-JE ÊTRE CONCERNÉ ?

 

Vous avez été ou êtes touché par une maladie chronique, un accident ou un cancer et votre état de santé et les traitements impactent vos capacités physiques ou intellectuelles, vous pouvez faire une demande de reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé ou RQTH, si ces difficultés créent une situation de handicap au travail. Peu de personnes susceptibles d’être reconnues travailleur handicapé en font réellement la demande. Si vous éprouvez des difficultés dans l’exécution d’une tâche ou des limitations de vos capacités dans votre travail de part une altération physique, sensorielle, mentale ou psychique, vous pouvez faire votre demande de RQTH. Ce statut doit encore faire face à des lieux communs et des méconnaissances sur le handicap. On a tendance à ignorer l’évolution possible d’une maladie et les séquelles qui en découlent potentiellement invalidantes. Rappelons que 80 % des handicaps sont invisibles. La RQTH permet la recherche de solutions pour pallier les difficultés liées au poste de travail. Vos difficultés ou conséquences limitantes peuvent être temporaires, tout comme la reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé qui peut correspondre à une période de votre vie. La RQTH s’adresse donc à tous les salariés, du privé et du public, les travailleurs indépendants, les entrepreneurs et les demandeurs d’emploi. En effet, toute personne dont les possibilités d’obtenir ou de conserver un emploi sont effectivement réduites par suite de l’altération d’une ou plusieurs fonctions physique, sensorielle, mentale ou psychique, peut être considérée comme travailleur handicapé selon l’article L 5213-1 du Code du travail. 

Bon à savoir : la RQTH ne dépend pas de la pathologie d’une personne mais des répercussions de cette pathologie sur son emploi. Avoir une RQTH permet d’accéder à un ensemble d’aides et de services dédiés. Vous pouvez par exemple bénéficier de certains aménagements spécifiques de votre poste de travail (fauteuil de bureau, hauteur d’écran ou de bureau...) vous pouvez également voir avec votre employeur pour aménager vos horaires et votre rythme de travail selon vos besoins, avec l’aide de l’Agefiph et Cap emploi. En cas de recherche d’emploi, Cap emploi et Pôle emploi peuvent vous accompagner. Cette RQTH peut prendre de multiples formes en fonction des difficultés propres à chacun. Renseignez-vous auprès de votre organisme de santé au travail ou auprès de la maison départementale des personnes handicapées (MDPH).

 

 

QU'EST-CE QUE LE TEMPS PARTIEL THÉRAPEUTIQUE ?

 

À la suite d’un arrêt de travail pour maladie, votre médecin traitant peut vous prescrire un temps partiel thérapeutique, sous condition d’accord avec l’employeur, en vue de reprendre une activité professionnelle à votre rythme et qu’il estime pouvant contribuer à votre rétablissement. Le temps partiel thérapeutique permet une reprise progressive et une prise en compte des difficultés liées à votre maladie ou aux traitements (fatigabilité, difficultés musculaires et difficultés neurologiques, elles-mêmes entraînant de la fatigue...) Le travail à temps partiel est préconisé lorsque le maintien au travail, la reprise du travail et le travail effectué sont reconnus par un médecin comme étant de nature à favoriser l’amélioration de l’état de santé ou lorsque le salarié doit faire une rééducation ou une réadaptation professionnelle pour retrouver un emploi compatible avec son état de santé. 
L'employeur n’a pas obligation d’accepter la mise en place du temps partiel thérapeutique et peut invoquer l’impossibilité de cet aménagement, du fait de contraintes de fonctionnement de l’entreprise. Qu’il y ait visite de pré-reprise ou non, vous devez trouver un accord avec votre employeur sur la faisabilité de la mise en place du temps partiel thérapeutique et ses modalités de mise en œuvre, notamment la répartition des heures de travail et la rémunération versée (maintien du salaire ? subrogation ?, etc.) Ensuite, vous assistez à la visite de reprise avec les services de santé au travail, qui confirme la mise en place du temps partiel. Une fois que vous avez remis les volets 1 et 2 de votre prescription médicale à votre caisse primaire d’Assurance maladie et le volet 3 à votre employeur, le médecin-conseil de la caisse primaire d’Assurance maladie émet son avis concernant le paiement des indemnités journalières de la Sécurité sociale (IJSS).


Une fois que le temps partiel thérapeutique est mis en place, la caisse primaire d’Assurance maladie (CPAM) verse des indemnités journalières (IJSS) en complément du salaire versé par l’employeur pour les heures travaillées. L’indemnisation de Sécurité sociale dans le cadre d’un temps partiel thérapeutique peut durer plusieurs mois, mais elle ne peut dépasser une certaine durée, il est important de faire le point avec votre CPAM, pour savoir quels sont vos droits restants. Il peut être renouvelé par votre médecin traitant, tous les mois ou sur des périodes plus longues, selon votre situation..

 

 

Bon à savoir : le montant des indemnités journalières ne peut pas dépasser la perte de rémunération journalière liée à la réduction du temps de travail en temps partiel.

Afin d’éviter une baisse de ressources trop importante pendant l’arrêt maladie, l’entreprise en cas d’absence au travail due à une incapacité de maladie ou d’accident, peut prévoir selon votre ancienneté et certaines conditions le maintien partiel de votre salaire. Par ailleurs, certaines conventions ou accords collectifs, ou de branche ou le contrat de travail peuvent prévoir des dispositions plus favorables, comme le maintien intégral du salaire par exemple. Renseignez-vous auprès de votre entreprise : les ressources humaines ou les délégués du personnels ou CSE.

Il n’y a pas à proprement parler de limite de durée du temps partiel thérapeutique. Au-delà des limites de l’indemnisation prévue par la Sécurité sociale, vous pouvez continuer à temps partiel si vous le souhaitez et si votre employeur est d’accord mais vous serez uniquement rémunéré sur la base de votre temps de travail et ne toucherez pas d’indemnités complémentaires de la part de la Sécurité sociale. Cela s’apparentera donc à ce moment-là, à un temps partiel classique.

C’est important de pouvoir faire un suivi avec votre entreprise, avec des points réguliers. À chaque renouvellement, il est nécessaire de faire un point avec la médecine du travail et les équipes de votre entreprise (manager, service de ressources humaines…) pour voir si vous conservez le rythme de travail choisi ou s’il est préférable de l'augmenter ou de le diminuer et de modifier les aménagements prévus, en fonction de votre état de santé.

 

QUI PEUT M'AIDER ?

Vous pouvez être informé sur les dispositifs existants et accompagné dans vos démarches administratives et les solutions à votre disposition par différents acteurs.
En identifiant vos interlocuteurs privilégiés et les dispositifs d'aides, vous découvrirez les bonnes pratiques, pour une reprise facilitée. Cela vous permettra d'organiser vos conditions de retour avec votre employeur en prenant en compte les changements induits par la maladie.
Vos proches peuvent être d’un grand soutien pendant votre arrêt de travail.
Au sein de votre entreprise, vous pouvez vous adresser à votre manager, à vos collègues et au service des ressources humaines (chargé ou directeur RH, référents diversité et inclusion, mission handicap, et pour les plus petites entreprises : l’office manager ou l’expert-comptable) et aux représentants du personnel ou le CSE. Pour connaître les différents dispositifs d’aides et d’accompagnement ou faire part de vos difficultés, vous pouvez également vous adresser aux services de santé au travail comme le médecin, l’infirmier ou l’assistante sociale. Si vous en ressentez le besoin vous pouvez demander à consulter un psychologue du travail, ou un psychologue dans votre structure de soins. Ces professionnels de l’écoute sont là pour vous aider et répondre à vos questions, notamment si vous avez des difficultés et des appréhensions à reprendre le travail.
Par ailleurs, en ville et à l’hôpital les personnels soignants et paramédicaux sont également là pour vous : vos médecins traitant et spécialistes, les infirmiers, les pharmaciens. De nombreuses associations de patients peuvent répondre à vos questions du quotidien et ALLO Alex, le service solidaire de Wecare@Work est là pour vous aider à mieux concilier maladie et vie professionnelle. Vous pouvez appeler le numéro vert 0800 400 310, de 9h à 17h, du lundi au vendredi.

L’assistant du service social de votre caisse primaire d’Assurance maladie peut aussi vous aider à évaluer votre situation et à construire un projet professionnel adapté à votre situation. 
Les services sociaux de votre mairie, de votre département ou de votre région peuvent vous aider également.

Enfin, Vous pouvez également vous rapprocher de votre mutuelle et de votre organisme de prévoyance pour faire le point sur vos droits dans le cadre de la maladie. Peut-être une aide à domicile est-elle prévue dans votre contrat de prévoyance ? Celle-ci peut avoir mis en place différentes aides pour vous soulager pendant votre arrêt de travail : aide à domicile, soutien psychologique, aide administrative, assistance juridique… Cela dépendra de votre contrat, renseignez-vous..

 

 

 

 

 

 

5

QUEL SENS DONNER À MA VIE PROFESSIONNELLE ?
Vous venez de reprendre le travail et vous vous posez des questions sur votre avenir professionnel. Vous vous demandez quels sont vos droits et souhaitez étudier les différentes possibilités qui s’offrent à vous.

 

 

 

QUE CE QUE LA VISITE DE REPRISE ?

 

Après un arrêt de travail d’au moins trente jours, la visite de reprise est obligatoire et réalisée par le médecin du travail dans les 8 jours après la reprise. Elle est à l’initiative de l’employeur et a lieu pendant vos heures de travail. Cette visite a pour objectif de vérifier si votre poste est compatible avec votre état de santé, d’examiner les propositions d’aménagements, d’adaptation du poste ou de reclassement faites par votre employeur suite à l’avis de la médecine du travail ou encore d’émettre un avis d’inaptitude. C’est cette visite qui acte les modalités effectives de votre reprise et votre aptitude.

 

PUIS-JE DEMANDER DES AMÉNAGEMENTS POUR MON POSTE ?

 

Vous pouvez avoir besoin d’aménagements spécifiques à votre retour au travail en fonction de vos difficultés (fatigabilité, troubles cognitifs, troubles moteurs…) Il est important de pouvoir exprimer ces difficultés avec la médecine du travail dans un premier temps, puis avec son entreprise (manager, ressources humaines, équipe) pour aménager le poste de travail, favoriser une meilleure compréhension de l’ensemble des collaborateurs et l’organisation des services.
À la suite de votre arrêt de longue durée, si vous êtes en temps partiel thérapeutique, les modalités de cette reprise sont convenues avec votre employeur et la médecine du travail qui préconise ses recommandations en fonction de votre état de santé. Des aménagements du poste de travail (horaires, rythme de travail, ergonomie…) peuvent être mis en place. Avec une reconnaissance de travailleur handicapé (RQTH) demandée auprès de la maison départementale des personnes handicapées (MDPH), ces préconisations et aménagements du poste de travail peuvent au besoin perdurer au-delà du temps partiel thérapeutique et ce pour toute la durée de votre RQTH. 
Par ailleurs, vous aurez sûrement besoin de vous absenter pour des examens ou des traitements médicaux, au-delà de votre temps partiel thérapeutique. Sachez que la loi prévoit l’autorisation d’absence pour les personnes reconnues atteintes d’une maladie grave au sens de l’article L. 160-14 du Code de la Sécurité sociale (listes ALD 30, 31, 32 et non exonérantes).

 

ET SI JE FAISAIS UN BILAN DE COMPÉTENCES OU UNE FORMATION ?

 

En tant que salarié du secteur privé, vous pouvez suivre une formation durant votre arrêt de travail pour maladie : si vous avez l’accord écrit de votre médecin traitant, et que vous le transmettez à votre caisse primaire d’assurance maladie (CPAM). Vous pouvez suivre des actions de formation (accès à de meilleures conditions d’emploi, adaptation au poste de travail, développement des compétences), un bilan de compétences, une validation des acquis de l’expérience (VAE), des actions de formation par apprentissage et enfin des actions d’évaluation, d’accompagnement, d’information et de conseil. Le médecin-conseil de la CPAM valide la demande, sous réserve que la durée de la formation soit compatible avec la durée prévisionnelle de l’arrêt de travail. La caisse avertit l’assuré•e et le cas échéant l’employeur. C’est l’employeur qui en informe la médecine du travail. Étant en arrêt de travail, vous continuez de percevoir des indemnités journalières de sécurité sociale (IJSS). Vous pouvez également faire des formations à votre retour au travail. 

Avant de vous lancer dans une formation, il est essentiel d’identifier vos besoins. Sont-ils personnels ou professionnels ? Ou les deux ? Quelles sont vos priorités ? Vous pouvez le faire seul ou en discuter avec votre manager. Peut-être l’avez-vous déjà fait lors de votre dernier entretien professionnel ? Peut-être ont-ils évolué depuis ?
Vous pouvez faire l’inventaire de l’ensemble de vos compétences et de vos qualités, que ce soit vos savoirs, vos savoir-faire ou vos savoir-être, les évaluer pour valoriser notamment les compétences développées pendant la maladie. Cela vous permettra de prendre conscience de ces compétences, de vous rassurer et de booster votre confiance en vous. Le bilan de compétences est un outil qui peut vous aider à y voir plus clair voire à vous réorienter.


Il existe des outils et des dispositifs, accessibles à tous, qui peuvent vous permettre de construire le parcours de formation professionnelle le plus adapté à votre situation. Vous pouvez vous adresser, selon votre situation, à l’un des opérateurs Conseil en évolution professionnelle (CÉP) suivants : Pôle emploi et l’Apec pour les personnes en recherche d’emploi, la mission locale pour les jeunes, Cap emploi pour les personnes reconnues travailleurs handicapés (RQTH), ou Mon Conseil en évolution professionnelle pour les personnes en activité. Le CÉP permet de bénéficier d’un accompagnement personnalisé en vue du développement de ses compétences et de l’accès à de nouvelles qualifications professionnelles. 

Pour choisir le type de formation qui vous convient, une fois vos besoins identifiés, vous devez également prendre en considération ses débouchés, sa reconnaissance, les modalités d’organisation de la formation, sa durée et son prix. Ensuite, il s’agit de voir le temps que vous pouvez consacrer à votre formation.

 

Plusieurs ressources informent des formations ou organismes existants en France, parmi elles on note plus particulièrement la liste des formations finançables avec votre Compte personnel de formation (CPF). Si vous êtes salarié, vous pouvez également vous renseigner auprès de l’opérateur de compétences (OPCO) correspondant à votre secteur d’activité. 
Si vous êtes reconnu travailleur handicapé (RQTH), renseignez-vous auprès de Cap emploi, Pôle emploi, la  Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) ou l’Agefiph pour savoir à quelles formations vous avez droit.


Et n’oubliez pas, faire face à la maladie a pu vous permettre de développer des compétences douces ou soft skills : combativité, prise de recul, gestion du stress, écoute, organisation, esprit d’équipe, bienveillance, patience, résilience... C’est important d’en prendre conscience et de pouvoir les valoriser.

 

EN CAS DE RECLASSEMENT, COMMENT CELA SE PASSE-T-IL ?

 

Si vous n’êtes pas en mesure de reprendre votre poste en l’état et qu’aucun aménagement n’est envisageable, l’inaptitude médicale au travail peut être prononcée par le médecin du travail si votre état de santé (physique ou mentale) est devenu incompatible avec le poste que vous occupiez avant votre arrêt de travail. Cette décision présuppose un examen médical et une étude du poste de travail. L’avis d’inaptitude oblige alors l’employeur à rechercher un reclassement pour le salarié. L’objectif du reclassement est de trouver un poste en adéquation avec les compétences du salarié et ses capacités modifiées par son état de santé.
Les possibilités de reclassement sont recherchées dans l’entreprise (dans tous les secteurs d’activité), dans le groupe de sociétés de l’entreprise, les entreprises partenaires, l’ensemble des entreprises sous la même enseigne commerciale, ou chez le repreneur en cas d’achat… Renseignez-vous sur les possibilités de reclassement effectives auprès de votre employeur.

En cas d'impossibilité de reclassement suite à une inaptitude au poste de travail, ou au refus du salarié de l’emploi proposé, le contrat peut être rompu par l’employeur : c’est le licenciement pour inaptitude.
L’employeur dispose du délai d’un mois pour trouver un emploi compatible avec l’état de santé du salarié en inaptitude.
À noter: vous n’êtes pas rémunéré, car vous ne travaillez pas, pendant ce premier mois de recherche, sauf s’il y a des dispositions conventionnelles contraires qui le prévoient. Renseignez-vous auprès de votre service de ressources humaines. Le premier mois passé, votre employeur doit vous rémunérer selon le salaire du poste que vous occupiez avant l’inaptitude. La recherche d’un poste compatible pour le reclassement peut se poursuivre au-delà de ce mois, vous êtes alors rémunéré ainsi jusqu’au reclassement ou au licenciement pour inaptitude.

 

 

QUI PEUT M'AIDER ?

Vous pouvez être informé sur les dispositifs existants et accompagné dans vos démarches administratives et les solutions à votre disposition par différents acteurs.
En identifiant vos interlocuteurs privilégiés et les dispositifs d'aides, vous découvrirez les bonnes pratiques, pour une reprise facilitée. Cela vous permettra d'organiser vos conditions de retour avec votre employeur en prenant en compte les changements induits par la maladie.
Vos proches peuvent être d’un grand soutien pendant votre arrêt de travail.
Au sein de votre entreprise, vous pouvez vous adresser à votre manager, à vos collègues et au service des ressources humaines (chargé ou directeur RH, référents diversité et inclusion, mission handicap, et pour les plus petites entreprises : l’office manager ou l’expert-comptable) et aux représentants du personnel ou le CSE. Pour connaître les différents dispositifs d’aides et d’accompagnement ou faire part de vos difficultés, vous pouvez également vous adresser aux services de santé au travail comme le médecin, l’infirmier ou l’assistante sociale. Si vous en ressentez le besoin vous pouvez demander à consulter un psychologue du travail, ou un psychologue dans votre structure de soins. Ces professionnels de l’écoute sont là pour vous aider et répondre à vos questions, notamment si vous avez des difficultés et des appréhensions à reprendre le travail.
Par ailleurs, en ville et à l’hôpital les personnels soignants et paramédicaux sont également là pour vous : vos médecins traitant et spécialistes, les infirmiers, les pharmaciens. De nombreuses associations de patients peuvent répondre à vos questions du quotidien et ALLO Alex, le service solidaire de Wecare@Work est là pour vous aider à mieux concilier maladie et vie professionnelle. Vous pouvez appeler le numéro vert 0800 400 310, de 9h à 17h, du lundi au vendredi.

L’assistant du service social de votre caisse primaire d’Assurance maladie peut aussi vous aider à évaluer votre situation et à construire un projet professionnel adapté à votre situation. 
Les services sociaux de votre mairie, de votre département ou de votre région peuvent vous aider également.

Enfin, Vous pouvez également vous rapprocher de votre mutuelle et de votre organisme de prévoyance pour faire le point sur vos droits dans le cadre de la maladie. Peut-être une aide à domicile est-elle prévue dans votre contrat de prévoyance ? Celle-ci peut avoir mis en place différentes aides pour vous soulager pendant votre arrêt de travail : aide à domicile, soutien psychologique, aide administrative, assistance juridique… Cela dépendra de votre contrat, renseignez-vous..

 

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Nous avons pensé nos deux gammes complémentaires pour couvrir tous vos besoins de soins : avec notre gamme premium PharmaVie, bénéficiez de produits experts et de formules innovantes développées par nos professionnels ; avec notre gamme PharmaPrix, retrouvez des produits de qualité pharmaceutique en grands formats, pour toute la famille et au meilleur prix.

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